Journée thématique sur l'Environnement - amphi 2 - St Jean d'Angély 1 - Lundi 29 octobre 2018 : ==> État des Lieux ==> Initiatives ==> Ateliers
Éléments d’un État des Lieux de l’Environnement en 06
8H50: Entrée en amphi
9H: Ouverture de la Journée thématique Environnement, par Marie Revel (Maître de Conférences, Université Côte d’Azur, Géoazur)
9H05
L’impact du changement climatique sur la végétation dans la vallée de la Roya; Etat des connaissances, état des lieux
Julien Andrieu (Maître de Conférences HdR, Université Côte d’Azur, ESPACE- Etude des Structures, des Processus d’Adaptation et des Changements de l’Espace)
9h25
Quelle évolution du risque d’incendie de forêt en zone méditerranéenne française d’ici 2100 ?
Emmanuel Garbolino (PhD HDR, CRC – Centre de recherche sur les Risques et les Crises, MINES ParisTech)
9H45
Analyse de la transition écologique au port de Nice. La pollution aérienne comme enjeu : progrès et stagnation
Daniel Moatti (Docteur Habilité à Diriger les Recherches, Chercheur associé au SIC Lab Méditerranée, Université Nice Sophia-Antipolis ; Président de l’Association pour la Qualité de l’Air, de l’Environnement et de la Vie ; Membre de la Commission Locale de Proximité et d’Environnement du port de Nice)
10h05
La nouvelle Santé Publique
Pr. Christian Pradier (Professeur des Universités- Praticien Hospitalier, Département de Santé publique, CHU de Nice)
Résumés des interventions scientifiques
10H25 ☕︎ Pause Café, Thé et boissons. Visite de l'Expo
Transitions possibles sur l’Environnement en 06
10H50: rentrée en amphi 11H00:
11H20
11H40
12H
♨︎ Pause Repas | restauration bio et locale sur place (sur réservation uniquement)
Transitions possibles sur l’ Environnement dans le 06, suite
13H50: entrée en amphi 14H:
14H20
14H40
15H
15H20
15H40:
Pause Goûter | Boissons et goûter bio et locaux
de 16H30 à 18H
Ateliers de la Transition, Environnement en 06
1/ réponses collectives aux questions issues de la salle et du web
2/ appel à constitution de groupes sous-thématiques ou de groupes d’initiative à mener
3/ ateliers en groupes d’initiative ou débat et documentation de l’atelier
Au soir de cette journée:
Compte rendu de l’atelier sur la thématique « Mise en Réseau »
Atelier sous-thématique : Mise en réseau
Intervenant : Julien Guimard de Vallée du Gapeau en Transition
Modérateur : Martin Jaubert
Les initiatives, dont l’objet est la lutte pour l’environnement, sont parfois isolées, redondantes (souvent par un simple défaut de recherche d’information sur ce qui se fait déjà sur un territoire donné) et lancées par des personnes certes volontaires mais souvent à l’Ego trop présent.
Un projet peut aussi être motivé pour en faire une activité professionnelle lucrative, pouvant ici inclure au passage la notion de concurrence avec d’autres sur le même créneau.
Ces déterminants rendent parfois la coopération d’emblée difficile. Remarque, les structures à vocation d’emploi, professionnalisées, sont les pépinières des métiers de demain. Elles sont tout aussi vertueuses que les associations de bénévoles tant qu’une éthique est respectée et que la poursuite de l’intérêt général prime largement sur celui de l’intérêt individuel. A contrario d’ailleurs, les associations ne sont pas toujours à 100 % cohérentes dans leurs pratiques avec la poursuite de leur objet.
Ceci étant posé, notre première question est : le souhait de voir le mouvement de la transition écologique passer à une échelle supérieure ne nécessiterait-il pas une coordination, une mise en réseau, pour aboutir à une réelle synergie ?
Des exemples célèbres nous montrent que c’est possible : des villages coopératifs comme Marinaleda en Espagne, ou dans une démarche de transition intégrée comme à Ungersheim que l’on découvre dans le film « qu’est-ce qu’on attend ? » de Marie-Monique Robin. Ici les pouvoirs publics sont partie prenante, ce qui facilite sans doute grandement les choses.
On peut rajouter qu’il existe déjà de nombreux outils pour créer du lien : parmi ceux-là, le portail Transiscope porté par un collectif d’associations, ou celui du large mouvement citoyen « Il est encore temps », plus localement citons notamment le portail collaboratif Alpes-Vertes ou des projets de coopération d’Alternatiba06 auprès des associations et groupes citoyens locaux.
Mais à vouloir rassembler très largement il est possible de tomber dans de nouveaux travers, des problèmes de gouvernance (pour ce qui est de l’orientation, des prises de décision, de la démocratie interne, de la perte de vue de l’objet initial), multiplication des réunions pour le travail de coordination (épuisement des acteurs qui sont souvent les mêmes à chaque étage), ou encore de mauvaise adaptation à des spécificités très locales. Ne dit-on pas « small is beautifull » ?
La résilience se construit donc aussi, par une multitude de petites initiatives disparates ou originales, en opposition au modèle unique, uniformisé, standardisé, pour l’instant efficace et puissant mais pour les mêmes raisons peu souple, incapable de changer de direction et donc très fragile. En observant les forces en présence, nous pouvons, comme en permaculture, essayer de « faire avec ». Nous avons une coexistence des systèmes, nous pourrions souhaiter dans certains cas une hybridation des systèmes.
Nous pouvons aller dans le même sens, mais pas forcément par le même chemin. Le réseau permet de nous écouter les uns et les autres, de nous nourrir, de nous enrichir de nos diversités en respectant nos différences.
Le temps et l’énergie de chacun n’est pas une ressource infinie. Nous aimerions l’économiser.
Pour mettre en commun efficacement les moyens, nous finissons par définir quelques questions essentielles :
Pour quoi faire ? Il faut un but précis et commun et non s’unir pour s’unir (et satisfaire au passage l’Ego de ceux qui se retrouveront à la tête de ce groupe plus grand).
A quelle échelle géographique ? Il semble qu’il faille la réduire au maximum, en partie pour répondre à des besoins concrets, mais aussi pour tisser des liens forts entre des individus qui se côtoient réellement.
Comment ? Une réponse est l’organisation. Organiser la circulation de l’information entre les groupes constitués et vers les personnes encore isolées mais désireuses de participer. Au travers d’outils dédiés (numériques notamment), de la création de postes de « responsable réseau » permanents au sein de chaque groupe et, argument non des moindres, de ne pas oublier d’organiser les moments de convivialité, la fête étant une occasion rêvée pour créer du lien et partager.
Merci à toutes et à tous pour ces échanges.
Entrée libre, mais réservation obligatoire ici
en parallèle, dans l’autre amphithéatre , Journée Démocratie