Appelées Terrasses, Restanques, Faïsses, ou Bancau, ces constructions agricoles modèlent le Sud des Alpes depuis des millénaires.
La culture en terrasse est devenue marginale dans les Alpes Maritimes, alors qu’elle représente un potentiel énorme pour l’autonomie et la résilience du département. C’est un milieu de culture adapté à la transition écologique vers l’agriculture biologique, adapté aux changements climatiques, à condition de mener une agriculture différente des usages de plaine, dans ses modes d’organisation comme dans sa gestion du foncier.
Définition
Terrasse ou restanque:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Restanque
https://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_en_terrasses
En usage à 40 km de Nice…
Dès que l’on franchit la frontière Italienne, on voit toutes les terrasses cultivées et entretenues. En Italie, ceux qui ne les cultivent pas payent une taxe particulière. Une règlementation communale ou métropolitaine similaire, associée à une politique de réhabilitation agricole dédiée, pourrait relancer l’utilisation agricole des restanques en 06.
De la côte jusqu’aux plus hautes vallées, il y a des milliers d’hectares disponibles dans toutes les Alpes Maritimes, jusqu’à près de 2000 m d’altitude !
Renouveau d’intérêt pour les restanques
La restanque est parfaitement adaptée aux climats plus chauds et tourmentés que prévoient les modèles pour les années qui viennent. Elle retient la terre, face aux pluies torrentielles de plus en plus violentes. Elle stocke l’eau en gros volumes, et permet une agriculture mixte, arbres et maraichage (Agroforesterie) à très bon rendement, tout en limitant les inondations en aval, gros problème méditerranéen croissant. Une bonne gestion pluviale permet de récolter en bassin toutes les eaux pluviales excédentaires. Aux saisons plus froides, les murs stockent la chaleur solaire le jour, et la restituent la nuit. En été, les cucurbitacées et d’autres rampantes ou grimpantes couvrent entièrement les murailles et limitent la surchauffe. Enfin, les cultures en terrains escarpés et vallées, résistent mieux qu’en plaine aux grands vents et tempêtes.
page en cours d’écriture, Nov 2020, jnm